Queen Elizabeth I may not have wanted "to make windows into men's souls", but her regime dealt harshly with supporters of the old Catholic religion. Torn between obedience and conscience, some of England's most talented musicians - Peter Philips, Richard Dering and John Dowland - chose a life of exile abroad. Others chose to remain in spiritual isolation in England, comparing themselves to the exiled Israelites in Babylon. Amongst them were Robert White, whose five-part Lamentations are one of the glories of English music of any age, and William Byrd, whose anguished Catholic music is referenced in Shakespeare's enigmatic poem The Phoenix and the Turtle, vividly set by Huw Watkins especially for Stile Antico.
La reine Élisabeth Ire n'avait sans doute pas l'intention de "percer des fenêtres donnant sur les âmes des hommes", mais les fidèles de la vieille religion catholique n'en furent pas moins durement traités sous son règne. Déchirés entre l'obéissance à la reine et leur conscience, certains des plus grands musiciens anglais – Peter Philips, Richard Dering et John Dowland – choisirent de vivre en exil, à l'étranger. D'autres restèrent en Angleterre, dans un isolement spirituel, se comparant aux Israélites en exil à Babylone. Parmi eux se trouvaient Robert White, dont les Lamentations à cinq voix comptent au nombre des chefs-d'œuvre de la musique anglaise de tous les temps, et William Byrd, compositeur d'une musique catholique angoissée à laquelle fait allusion le poème énigmatique de Shakespeare, "Le phénix et la colombe", mis en musique par Huw Watkins spécialement pour Stile Antico
Extra material for download