Athanor. A mysterious name to designate, in alchemy, the long-combustion furnace that produces the philosopher's stone. This matrix, which symbolises the quest of one who seeks to the Absolute, is a metaphor of Liszt's approach. With the patience of the alchemist who pursues the perfection of the material, the virtuoso composer and pianist has long matured the genesis of his two Piano Concertos and of the Totentanz: in fact, more than 20 years separate the first sketches of their publication. These three major works are each crossed by a powerfull and captivating leading theme, and driven by a logic of transformation: the Totentanz uses the theme and variations form while the concertos are unifyed by a unique theme that nourishes the whole musical flow through its metamorphoses. Pianist Beatrice Berrut, who was already venturing on the Lisztian paths in her previous record, testifies here to the infinite invention of the composer: she performs the first Concerto with its last variants noted by Liszt himself on the copy of his pupil Hans von Bülow. Vibrant heart of the disc, the symphonic poem Don Quixote transforms the instruments into characters who play the epic adventures of Cervantes' hero. Thus, Don Quixote, played by the cello, talks with Sancho Panza (the viola) or Dulcinea (the violin) in a luxuriant orchestral fresco, tender and sensual, where Strauss' genius for melody unfolds with a touch of humour. His exquisite expressiveness shines through the most intimate pieces that complete this program. Ophélie Gaillard's warm lyricism agrees with the piano in the Romance and the Sonata in F major, or with the voice in the smooth accents of Morgen. As an ideal companion, the cellist's enchanting bow leads to an irresistible music.
Athanor. Un nom mystérieux qui désigne, en alchimie, le fourneau à combustion prolongée qui permet de réaliser la pierre philosophale. Cette matrice, symbole de la quête d'absolu, représente métaphoriquement la démarche de Liszt. Avec la patience de l'alchimiste qui cherche à parfaire la matière, le compositeur et pianiste virtuose a longuement mûri la genèse de ses deux concertos pour piano et de sa Totentanz : plus de 20 ans séparent les premières esquisses de leur publication. Ces trois oeuvres majeures sont chacune traversées par un fil conducteur thématique puissamment envoutant, et mûes par une logique de transformation : la Totentanz utilise la forme thème et variations, tandis que dans dans les concertos, un thème unificateur nourrit tout le flux musical par ses métamorphoses. La pianiste Beatrice Berrut, qui s'aventurait déjà sur les sentiers lisztiens dans son précédent disque, témoigne ici de l'invention infinie de Lizst : elle interprète le premier Concerto en intégrant les variantes notées par le compositeur lui-même sur l'exemplaire de son élève Hans von Bülow. Cœur vibrant du disque, le poème symphonique Don Quichotte transforme les instruments en personnages, acteurs des aventures épiques du héros espagnol de Cervantès. Ainsi, Don Quichotte, incarné par le violoncelle, dialogue avec Sancho Panza (l'alto) ou Dulcinée (le violon) dans une luxuriante fresque orchestrale, tendre et sensuelle, pleine d'humour, où se déploie tout le génie mélodique du compositeur allemand. L'expressivité délicieuse de Strauss brille jusque dans les pièces les plus intimes qui complètent ce programme. Le lyrisme solaire d'Ophélie Gaillard s'y accorde avec le piano dans la Romance et la Sonate en fa majeur, ou avec la voix dans les élans suaves de Morgen. Compagnon idéal, l'archet enchanteur de la violoncelliste offre les clés d'une musique simplement irrésistible.
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