After Dreams, and the Bach Cello Suites, two recordings that enjoyed both critical and public acclaim, Ophélie Gaillard turns here to Robert Schumann’s Cello Concerto and the complete music for cello and piano of Franz Liszt.
The result of this juxtaposition of two worlds, those of two composers of great sensitivity, is a programme captivatingly combining passion with an expression of the mysteries of life. Once again we see the eclecticism that Ophélie Gaillard has always shown.
For the Schumann Concerto, this brilliant young cellist is accompanied by the National Radio Orchestra of Romania (which has played with the likes of Yehudi Menuhin, David Oistrakh, Martha Argerich and Mstislav Rostropovich), under the young conductor Tiberiu Soare (a favourite of the singer Angela Gheorghiu).
For the second part of the programme, Ophélie Gaillard is joined by the fine pianist Delphine Bardin (winner of the coveted Clara Haskil Prize). These pieces show the soberness and bold language that characterise Liszt’s late works. He had tamed his virtuosity considerably by then and his harmony shows him breaking away more and more from tonality (Liszt declared to an astonished Vincent d'Indy that “he aspired to do away with tonality”). They also immerse us in surprising environments, sometimes haunting, sometimes very bleak – a world of subtle emotions just waiting to be discovered!
La juxtaposition de ces deux mondes sensibles offre un programme où la passion et une
certaine vision du mystère de la vie s’entremêlent dans un climat envoûtant.
Elle est accompagnée pour le Concerto de Schumann par l’Orchestre de Radio Nationale
de Roumanie (qui fut le partenaire de personnalités telles que Yehudi Menuhin, David
Oïstrakh, Martha Argerich ou encore Mstsislaw Rostropovitch… ) dirigé par le jeune
chef Tiberiu Soare (chef favori d’Angela Gheorghiu).
Schumann, qui pratiqua un moment le violoncelle, arrive dans cette oeuvre à une maturité
expressive qui lui permet de mettre en avant les formidables qualités sonores chaudes et
sensuelles du violoncelle, et tisse autour de l’instrument un écrin d’une profondeur
inégalée.
Ophélie Gaillard est rejointe dans la deuxième partie par la merveilleuse (même si
discrète) pianiste Delphine Bardin (Premier prix Concours Clara Haskil). Pièces de la
maturité, elles témoignent de son goût pour le défi des conventions et les harmonies
audacieuses qui se libèrent de plus en plus de la tonalité (Liszt confiait à Vincent d’Indy
stupéfait qu’il voulait la transgresser). Ces pièces nous plongent aussi dans de surprenantes
ambiances, parfois lancinantes, parfois très noires, un univers de subtilités
émotionnelles à découvrir absolument.