Compositeur de génie, Johann Sebastian Bach connaissait les styles et formes musicales de chaque nation. Il a écrit pour tous les instruments connus de son temps, pour des solistes d’une grande virtuosité. Si Bach est le plus souvent considéré comme le père de la musique allemande, comme un compositeur d’un grand sérieux, luthérien, un gestionnaire, c’est parce que l’on a encore plus souvent oublié que derrière la figure historique il y eut un homme qui aimait la bonne vie, les amis, les débats intellectuels, et même l’opéra italien… Les dramma per musica BWV 201, 205 et 213 sont de véritables opéras miniatures, imprégnés de vocalité italienne, d’humour et de joie de vivre. Ils dévoilent une richesse expressive extraordinaire avec la concision du théâtre de poche.
Der Streit swischen Phoebus und Pan – La controverse en Phébus et Pan BWV 201 est une joute musicale entre la beauté harmonieuse et intime de Phoebus et la séduction galante et raffinée, un peu « bling bling », de Pan. Bach y défend Phoebus avec une force digne des Variations Goldberg et de l’Offrande musicale. Pour Der zufriedengestellte Aeolus (Éole apaisé) BWV 205, Bach fait appel à l’effectif instrumental le plus varié de toute son œuvre. La nature déchaînée est dépeinte avec une force et violence dignes des plus grandes scènes lyriques. L’émotion humaine est partout présente. Ce coffret comprend en bonus un DVD capté sur le vif au Festival d’Ambronay 2011, Die Wahl des Herkules (Le Choix d'Hercule)qui illustre la troisième facette de ce Bach profane, moins connu, avec des pages qui ont été adaptées et reprises pour l’Oratorio de Noël.
« Je ne cache pas que je suis fasciné par ces œuvres qui me font ressentir une grande proximité avec Bach « l’homme ». Je crois qu’il est temps de les replacer dans leur contexte et de les imaginer entourées de l’intention originelle du compositeur, d’une ambiance d’enthousiasme artistique bouillonnant, d’amitié fidèle, d’érudition universitaire, d'un esprit familial, le tout accompagné de café et de bière, et de la « présence » de celui qui est, à mon avis, le plus grand artiste de tous les temps. » Leonardo Garcia Alarcon
A composer of true genius, Johann Sebastian Bach was familiar with the musical styles and forms of every nation. He composed for all the known instruments of his time and for soloists of great virtuosity. If he is usually considered as the father of German music, as a very serious composer, a manager and Lutheran, it is because we all too often forget that behind this historic figure is a man who enjoyed the good life, his friends, intellectual debates and even Italian opera. Bach’s BWV 201, 205 and 213 are veritable miniature operas, imbued with Italian vocality, humour and joie de vivre. They reveal an extraordinarily expressive richness with the conciseness of the pocket theatre.
Der Streit zwischen Phöbus und Pan (The contest between Phöbus and Pan, BWV 201) is a musical jousting match between the intimate and harmonious beauty of Phöbus and the galant and less subtle charm – a little ‘bling bling’ – of Pan. Bach champions Phöbus’ cause with a force worthy of the Goldberg Variations and A Musical Offering. For Der zufriedengestellte Äolus (Äolus satisfied, BWV 205) Bach calls upon the most varied musical forces of all his works. Nature’s raging is depicted with an intensity and violence worthy of the greatest operatic scenes, and human emotion is present throughout. This box-set includes a bonus DVD recorded live at the Ambronay Festival in 2011, Die Wahl des Herkules (The choice of Hercules), illustrating a third facet of this lesser-known secular Bach with pages which were later adapted and re-used for the Christmas Oratorio.
“I am fascinated by these works which allow me to feel much closer to Bach ‘the man’. I believe it is time to put them back into their context and to imagine them invested with the original intention of the composer, with a mood of ebullient artistic enthusiasm, loyal friendship, scholarly erudition, a homely spirit – all accompanied with a coffee or a beer and the ‘presence’ of someone who is, in my opinion, the greatest artist of all time.” Leonardo García Alarcón
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