Jean-Philippe Collard's version stands out for its fluidity and wonderful naturalness. He constantly renews his touch, first thinking of the Pictures of an exhibition... in their orchestral nature. The artist never tries to do too much, painting each painting with imagination but sobriety, always concerned with balance. Thanks to this sense of narration, Baba Yaga and the Great Gate of Kiev hit the nail on the head. This overflowing energy recalls a certain Horowitz with whom Jean-Philippe Collard had forged a beautiful friendship in those crucial years when artistic maturity was forged.
Pour tout pianiste, l'interprétation des Tableaux d'une exposition représente un double défi. Le premier est assurément d'ordre technique, mais il n'est pas le plus important. Le deuxième réside dans la si délicate restitution des différentes atmosphères. S'agit-il des différentes scènes d'un opéra « sans parole » ? Le moindre écart de respiration entre les tableaux, d'illogisme dans la construction peut anéantir la progression dramatique de l'ensemble. La version de Jean-Philippe Collard se démarque par sa fluidité et son naturel merveilleux. Il renouvelle sans cesse son toucher, pensant d'abord les Tableaux d'une exposition... dans leur nature orchestrale. Jamais l'artiste ne cherche à en faire trop, peignant chaque tableau avec imagination mais sobriété, toujours soucieuse d'équilibre. Grâce à ce sens de la narration, Baba Yaga et la Grande Porte de Kiev tapent dans le mille. Cette énergie qui déborde rappelle un certain Horowitz avec lequel Jean-Philippe Collard avait noué une belle amitié en ces années cruciales où se forge la maturité artistique.
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