Poulenc’s Stabat Mater, which he described as a ‘requiem without despair’, was written in 1950 following the death of Christian Bérard, a leading figure of 1940s Paris who designed the sets for Cocteau’s films and plays. This masterly work, dedicated to the Virgin of Rocamadour, gives pride of place to the chorus and clearly shows its line of descent from the French grands motets of the age of Louis XIV. On completing it, Poulenc wrote to Pierre Bernac: ‘It’s good, because it’s completely authentic.’
Ce “Requiem sans désespoir”, comme Poulenc lui-même qualifiait son Stabat mater, a été composé en 1950, après la mort de Christian Bérard, figure célèbre du Paris des années 40 et décorateur des films et pièces de Cocteau. Explicitement dédiée à la Vierge de Rocamadour, cette œuvre magistrale accorde une place prépondérante au chœur et affirme sa filiation avec les grands motets baroques du siècle de Louis XIV. Sa composition achevée, Poulenc écrivit à Pierre Bernac : “C’est bien, parce que parfaitement authentique.”