François Couperin: Concerts Royaux

Couperin's four Concerts royaux were published in 1722 as in a supplement to his third anthology of harpsichord pieces. They sound like a twilight tribute to Sun King's reign. The score doesn't mention any instrument but we know the musician envisaged them as ensemble pieces for a mixed consort of instruments. And that was how they were performed at the Sunday concerts at Versailles organized by Mme de Maintenon for Louis XIV between 1714 and 1715. Chamber music concerts were in fashion at the time so the four Suites were to be played by a bass instrument and several dessus, and not only by the solo harpsichord. Christophe Rousset and his soloists recorded with sense and sensibility this concentrate of French elegance and virtuosity! With Violinist Stéphanie-Marie Degand, Flutist Georges Barthel, Oboist Patrick Beaugiraud and Violist Atsushi Sakaï, the 18th-century-music lover and baroque conductor features a majestic version of these well-named royal Concerts!

Publiés en forme de supplément au Troisième Livre de clavecin, Les Concerts royaux réunissent des suites à la française et furent joués entre 1714 et 1715 à la cour de Louis XIV à l'occasion des concerts du dimanche que Madame de Maintenon organisait pour le roi. Ces Concerts sonnent comme un hommage à la fin du règne du Roi Soleil. Crépuscule d'une époque, ils sont aussi la chambre d'écho d'une vogue naissante, celle du goût pour la musique de chambre au début du XVIIIe siècle. En effet, bien que la partition ne précise pas l'instrumentation, son écriture suggère l'emploi d'une basse et de plusieurs dessus et non uniquement celui du seul clavecin. Christophe Rousset et ses solistes s'emparent avec raison et passion de ce condensé visionnaire de musique française ! Entouré de Stéphanie-Marie Degand au violon, Georges Barthel à la flûte, Patrick Beaugiraud au hautbois et Atsushi Sakaï à la viole de gambe, le chef et continuiste amoureux du répertoire du Grand Siècle offre une version tout en majesté de ces Concerts qui jamais n'auront mieux porté leur qualificatif royal.